Claude s’est acheté un smartphone, donc maintenant nous aussi nous pouvons faire des « selfies » et le premier de tous fut donc pris à Séville.
d'accord, un peu crispés, mais c'est une première.
Séville la merveilleuse qui, il faut l’écrire, ne s’était pas mis sur son 31 pour nous recevoir car il a plu tous les jours, parfois un petit crachin qui durait la journée, parfois des giboulées brusques et brutales qui énervait fortement les « garçons de café » car les sévillans, peut-être encore plus que les autres espagnols, vivent, et surtout boivent dans la rue et donc c’était souvent un ballet pénible pour les serveurs de sortir les tables, rentrer les tables, essuyer les tables.
Notre studio était superbement bien situé à côté des « Metropol Parasol » (surnommé les « champignons ») à deux pas d’un superbe marché, ce qui nous a permis de diner le plus souvent avec un poisson bien frais.
La Séville historique, c’est un entrelac de petites rues avec encore plein de petites boutiques (qui ont disparues en France : chapelier, … ), de placettes avec des orangers avec un nombre incalculable de bar à tapas dans lesquels nous nous sommes régalé tous les midis (vive les bonnes adresses du routard).
La Séville historique, c’est aussi une multitude d’églises, toutes plus richement décorées les unes que les autres (que d’or, que d’argent volés et ramenés des Amériques par les galions qui remontaient alors le Guadalquivir jusqu’à Séville).
C’est aussi la Cathédrale (la plus grande d’Europe) construite à la place d’une mosquée dont a été conservés la « cour des orangers » et son minaret « la Giralda » qui a été « christianisé ».
Chaque église possède au moins un ou deux « chars de procession » qui, chargé d’une Vierge ou d’un Christ, défileront durant la Semaine Sainte dans la rue portés par 30 hommes (loin d’être fluets). Nous avons assisté à des entrainements avec des chars « nus » et le poids est alors réalisé avec des poutrelles de béton armés.
La Séville historique, c’est tout autant une multitude de palais mêlant finement l’art arabe et des structure romanes ou gothiques (donc style « mudéjar » pour les puristes) avec une multitude de patios avec fontaines et azulejos à profusion, dont le summum est évidement le Real Alcazar.
Il y a aussi la « Plaza de Espana » dont nous avons pris pas mal de photos, car nous nous y trouvions entre 2 giboulées.
Nb : il y a aussi un grand nombre de jardins très renommés (ceux de l’Alcazar, de Maria Luisa, de Murillo, …), mais du fait de la pluie et du vent, ils sont tous restés fermés la semaine entière.
La Séville historique, c’est encore le flamenco (il y a des écoles de danse partout, et dans les rues, les boutiques de vente de robes de flamenco sont innombrables). Il y a plein d’endroits donnant des spectacles de flamenco (nous sommes allés dans l’un un soir), mais nous sommes aussi allés un autre soir dans le très populaire « barrio de la Macarena » dans un bar vraiment « pourri » (les poutres ne tiennent qu’avec une ribambelle d’étais), mais où chacun peut chanter s’il en a envie et où un grand verre de « vin d’orange » coûte 1 euro
Au retour, en 2 jours, Claude et Pascalou ont enlevé la moquette de 2 chambres pour y mettre du parquet flottant avec un résultat superbe.
Écrire commentaire
françoise (mercredi, 04 avril 2018 11:36)
Merci pour ce superbe reportage sur Séville! cela rappelle de bons souvenirs de cette ville magnifique.....bravo à Claude pour l'achat du smartphone.....c'est tres utile surtout pour les photos et échanges familiaux!
Yann (mercredi, 04 avril 2018 13:41)
Très beau reportage
Il manque cependant le parquet !
Biz